A la fois attendus et redoutés par les généalogistes, voici les registres paroissiaux des Baptêmes, Mariages et Sépultures, connus également sous le nom de BMS.

On y retrouve l’état civil catholique avant la Révolution.
Attention toutefois : même si la réglementation royale demandait une tenue rigoureuse des registres, en double exemplaire, ainsi que l’enregistrement des filiations, des témoins et de leur parenté, la réalité est toute autre, et la situation varie d’une région à l’autre, d’un village à l’autre.

Pour certaines communes, on retrouve ainsi des documents très anciens : le plus ancien registre d'état-civil en France remonte à 1303, pour la commune de Givry (Saône-et-Loire).
Ce registre des décès est déposé aux archives de Saône-et-Loire et a été numérisé.
D’autres communes sont moins favorisées : elles ont subies des pertes et des destructions de registres lors d’inondations, d’incendies, de guerres, et les collections sont lacunaires, voire absentes.
Le cas de destruction d’archives le plus célèbre est la destruction totale des archives de l'État-Civil de Paris lors de l’incendie de l’Hôtel de Ville le 23 mai 1871 et celui du palais de justice le lendemain 24 mai 1871, au cours de la Commune.
Tous les registres paroissiaux ont été détruits en deux jours, en même temps que l'État-Civil de la première moitié du dix-neuvième siècle.

Alors que pour certains curés tenir les registres était un pensum, dont ils s’acquittaient le plus rapidement possible, d’autres étaient très précis, et nous livrent les détails de la vie de leur paroisse.
On peut ainsi parfois découvrir au hasard d’un registre une noyade, une épidémie, ou même une éclipse.

Il faut cependant se frotter pour cela à la graphie ancienne, et faire un peu de paléographie : la façon de tracer les lettres change vite, et tous les curés n’étaient pas habiles au maniement de la plume.
La lecture d’un acte s’apparente parfois à du déchiffrage tant l’écriture peut parfois nous paraître étrange.

Pour vous aider, Généatique 2020 vous propose un assistant de transcription qui permet de délimiter des blocs, puis les lignes de l’acte, et de transcrire le texte dans un onglet spécifique.
Il est ensuite possible d’exporter la transcription du texte dans une note spécifique, mais également d’associer les signatures aux personnes correspondantes.