Lorsque c’était le cas, il fallait alors faire appel à un livreur de bains : cet homme possédait un cheval et une charrette, qu’il chargeait d’une baignoire transportable, et de deux tonneaux, l’un pour l’eau chaude et l’autre pour l’eau froide.



Lorsqu’il arrivait chez un client, il commençait par porter la baignoire dans l’habitation, dans la pièce où le bain serait pris, puis il apportait l’eau nécessaire au bain grâce à des seaux.
En jouant sur les proportions d’eau chaude et d’eau froide, il réglait la température du bain selon le désir du client.

Il attendait ensuite que celui-ci prenne son bain, et lorsque ce dernier avait terminé, voilà notre livreur de bain qui récupérait l’eau et la baignoire. Il jetait alors l’eau usagée, rechargeait la baignoire sur sa charrette, et partait remplir ses tonneaux avant d’aller chez le client suivant.
Très en vogue au début du XIXème siècle, cette pratique a subi la concurrence des bains-douches, puis de l’apparition des salles de bain à domicile, et s’est éteinte à la fin du XIXème siècle.